Venise en septembre

Se balader dans les Giardini de la Biennale d’architecture en automne, quand en fin d’après-midi la lumière caresse tout ce qu’elle touche d’un beau reflet ambré, est un moment magique.

La Biennale d’architecture et ses lieux d’expositions multiples contribuent à faire de Venise une ville à la fois riche d’un passé somptueux et d’une ouverture sur la réflexion et la création artistique contemporaine. Dans les Giardini de la Biennale cette année, c’est une sorte mea culpa 2.0. qui se joue. On s’y tient modeste, on parle écologie de récupération, de bien-être, d’intelligence, de projets modèles aux quatre coins du monde, notamment au pavillon français qui a tordu le cou à son coq et égraine un chapelet de projets architecturaux ou urbains des quatre coins du monde. L’architecture a toujours été une réponse au climat et à l’environnement en général. Aujourd’hui elle a un rôle prédo- minent à jouer tant par son adaptation aux récents paramètres climatiques qu’aux nouveaux «biotopes» que ces derniers génèrent. Respecter la nature, l’imiter ou l’utiliser à bon escient, créer des environnements sains et propices au bien être, créer des espaces récréatifs et méditatifs, utiliser des énergiesrenouvelables sont les paramètres que beaucoup d’architectes, aujourd’hui, tentent de rassembler. Le pavillon du Canada présente un dispositif qui montre comment les biosciences pourraient faire évoluer l’habitat et les matériaux de construction avec l’aide d’une bactérie, un peu de sable et de l’eau. Un nouveau monde est en route et le troisième millénaire verra sans doute des prouesses architecturales, encore insoupçonnables aujourd’hui.

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