Le 15 mai 2022 aura lieu une votation fédérale portant sur le don automatique d’organes. Cette modification de la Loi sur la transplantation est en parti due à un homme au parcours inhabituel: Niki Pirker. Ce père de famille a vécu deux années de maladie durant lesquelles espoir et optimisme ont joué un rôle majeur. En 2014, on lui diagnostique une pneumopathie interstitielle, pathologie se déclinant en une centaine de formes plus ou moins aigües. Même les plus grands pneumologues du monde sont dans l’incapacité de guérir, ou même de nommer sa maladie.
Début 2016, l’état de Niki devient critique: il s’inscrit alors sur une liste de demandeurs de greffe. Après plusieurs faux-espoirs, le patient apprend le 14 septembre 2016 que deux poumons sont prêt à être transplantés. Comble de son malheur, on lui apprend qu’un membre de la famille du donneur s’est opposé à cette transplantation, alors même que Niki est sur le point de se faire opérer; après de longues heures de négociations, l’opposition est heureusement retirée. La greffe aura finalement bien lieu.
C’est après ce parcours du combattant que Niki décide de créer la Reload Foundation. Son but, simplifier l’accès au don d’organes et décharger les familles à qui revient la lourde tâche de décider à la place du défunt. Avec le modèle de «consentement présumé au sens large», les citoyens helvétiques deviendraient donneurs automatiques (sauf stipulation contraire). Pour ces diverses raisons, la Reload Foundation vous invite à voter OUI le 15 mai 2022.
Retrouvez le portrait de Niki Pirker en intégralité dans le numéro 124 de COTE Magazine en page 126.