Jacques Falda, vous voilà reparti pour une nouvelle édition ; qu’est-ce qui rend Guitare en Scène si unique selon vous ?
L’ambiance familiale, un peu à l’ancienne, joue un rôle clé. Et puis cette jauge volontairement limitée à 5 000 spectateurs… ça change tout. Chez nous, pas de foule anonyme, mais une proximité rare entre le public, les artistes et les bénévoles. Tout est pensé pour la qualité, tant dans la programmation, que dans l’accueil et les prestations offertes dans l’enceinte du festival. Par exemple, le catering, franchement first class, contribue aussi à cette atmosphère. Les musiciens s’en souviennent. Et avec le CV du festival, ça les rassure, lorsqu’ils n’ont pas déjà été recommandés par des Marc Knopfler ou des Joan Baez, par exemple ! Ceux qui viennent pour la première fois vivent une belle expérience et souhaitent revenir.
Que pouvez-vous nous dire sur la programmation cette année ?
Regardez le programme, il est très parlant ! Mais comme chaque année, ce qui ne peut pas s’annoncer, ce sont les surprises. Et elles sont nombreuses. A Guitare en Scène, les fameuses jams improvisées sont devenues légendaires. Elles ne figurent sur aucun programme officiel, mais elles incarnent l’âme du festival et font la différence avec les concerts dans d’autres lieux.
À quoi peut-on s’attendre pour chaque soirée ?
Quatre soirées, quatre couleurs musicales très différentes :
- Mercredi 16 juillet, une soirée placée sous le signe de la new wave avec Simple Minds en tête d’affiche !
- Jeudi 17 juillet, trois groupes rares et renommés de trois pays différents (Australie, USA, Pays de Galles) pour une série de surprises avec des artistes internationaux de grande envergure : Stereophonics, Nada Surf, Wolfmother, entre autres !
- Vendredi 18 juillet, le rêve absolu : Steve Vai et Joe Satriani le même soir. Le top du top avec en première partie un jeune groupe de rock français qui décolle, suivi par les icôniques Dream Theater et le retour de Mike Portnoy, batteur-fondateur du groupe, sans oublier la pépite à découvrir pour tous les amateurs de guitare : Matteo Mancuso.
- Et samedi 19 juillet, on fait la fête ! Ambiance funky avec Nik West, latino avec Santana, et une première date en France pour la talentueuse et très attendue Orianthi pour clôturer le festival… Sans oublier quelques surprises en coulisses. »
À qui s’adresse cette édition ?
À un public connaisseur, clairement, bien que les deux premières soirées sauront ravir le grand public avec une programmation moins spécifique. Chaque soirée explore un univers musical très différent. C’est ça aussi la richesse du festival : parler à plusieurs sensibilités, sans jamais diluer l’authenticité.
Pourquoi n’annoncez-vous pas sur vos surprises, qui peuvent être de taille ?
Parce qu’elles se décident le jour même ! C’est ça qui est excitant. On garde le mystère. Les connaisseurs, eux, ont des indices, ils savent ce qui pourrait arriver… mais nous, on ne dit rien.
Peut-on encore obtenir des places pour toutes les soirées ?
On vend des places jusqu’au dernier jour, chaque année. Beaucoup de gens se décident au dernier moment. Ils savent que chez nous, chaque soir peut basculer dans l’exceptionnel.
Guitare en Scène, du 16 au 19 juillet 2025. Billets et programme sur guitare-en-scene.com

