Dans le monde qui nous est imposé aujourd’hui, tout s’accélère. Pourtant, certains événements prennent le contre-pied. En route pour le Grand Rallye des Lacs…
Le Grand Rallye des Lacs, imaginé et orchestré par Jean-Michel Simonian, est une parenthèse rare, dédiée à l’art de vivre, à la beauté des paysages suisses, et à l’élégance intemporelle. Le tout, dans un écrin d’exception, entre bolides de collection, palaces mythiques et rencontres inspirantes.
Une ligne d’horizon entre lacs et sommets
Dès les premiers tours de roues, le ton est donné. Loin de la frénésie des chronomètres, les participants ont rendez-vous au bord du lac Majeur, pour une escale à l’hôtel Eden Roc. Tandis qu’une légère brume venue du Canada embrasse les cimes verdoyantes, les visages encore inconnus se croisent sur le ponton, prosecco à la main. Un dîner les réunit sur la terrasse, bercé par les récits de collectionneurs passionnés, à commencer par l’épopée d’une Jaguar de 1964, achetée dans une foire britannique, racontée avec un charisme d’un autre temps. Mais ce n’est que le début de cette traversée somptueuse, dessinée selon les suggestions du Guide Michelin, les intuitions de l’organisateur… et quelques surprises imposées par un GPS capricieux.
Coups de théâtre mécaniques et hospitalité alpine
Le lendemain, cap sur Andermatt pour un déjeuner au Chedi et premières avaries mécaniques: ici, on roule en Ferrari Dino ou autre bolide vintage, et les caprices mécaniques font partie du charme. Mais qu’importe, une coupe de champagne attend chaque retardataire, dans la plus pure tradition de l’hospitalité helvétique.
C’est reparti, les kilomètres s’enchaînent, les montagnes se déplient, et l’arrivée au Burgenstock a des allures de récompense. Infinity pool plongeant dans le lac, apéritif à la boutique Franck Muller – où le caviar scintille presque autant que les montres: l’expérience tutoie le sublime.


L’élégance comme fil conducteur
«Ce n’est pas un rallye de vitesse, c’est un hommage à l’élégance», insiste Jean-Michel Simonian. Consultant pour les plus grands groupes hôteliers, collectionneur d’expériences rares, il conçoit ce rallye comme un trait d’union entre les cultures suisses. Trois jours, trois régions linguistiques, trois lacs mythiques.
La Banque Syz, partenaire de l’événement, ne s’y est pas trompée. «Ce parcours illustre parfaitement l’esprit de notre nouvelle campagne Welcome to Syzerland», confie Nicolas Syz, Head of Private Banking. «On y retrouve cette Suisse singulière, humaine et magnifiquement diverse, où la tradition rencontre l’innovation.»
Même son de cloche du côté de Franck Muller, dont les montres rythment les haltes du rallye. Ce partenariat célèbre des valeurs partagées: précision, passion, et un certain art de se distinguer.
Et si tout cela n’était qu’un prétexte ?
La Ferrari Dino a fini le parcours sur la remorque, mais personne n’a perdu le sourire. Chacun repart avec des souvenirs, de nouvelles amitiés, et un goût prononcé pour ce luxe subtil que le rallye a su incarner.
Et si, au fond, ce Rallye n’était qu’un prétexte ? Un alibi pour suspendre le temps. Une échappée belle où les connexions humaines priment sur les performances, où l’élégance se vit dans chaque détail, et où l’asphalte devient le plus beau des tapis rouges.
Ce n’est pas un rallye de vitesse, c’est un hommage l’élégance
Jean-Michel Simonian