Comment définiriez-vous le mot «palace» en 2024 ?
«Le mot palace incarne selon moi des valeurs telles que l’accessibilité, l’ouverture, l’interaction, la vie, la joie, l’émerveillement et la convivialité. Un palace doit être un espace accueillant et inclusif, où chaque visiteur doit se sentir à l’aise et se laisser surprendre. L’expérience doit dépasser les attentes et créer des souvenirs marquants, offrant un moment hors du temps et inoubliable.
Dans cet environnement, notre mission est de provoquer l’émerveillement et d’apporter une touche de magie qui rompt avec la vie quotidienne. Un palace, c’est un lieu où chaque détail est pensé pour créer une atmosphère qui inspire et enchante.»
Quel lien entretenez-vous avec la ville de Lausanne ?
«Le groupe Sandoz Foundation Hotels est étroitement lié à la ville de Lausanne, à travers ses différents établissements: Lausanne Palace, Beau-Rivage Palace, Château d’Ouchy et l’Hôtel Angleterre. Acteur majeur de l’hôtellerie locale, nous mettons plus de 400 chambres à disposition et employons près de 600 collaborateurs.
La communication et les échanges avec la ville se font en continu. Nous participons notamment à la nouvelle orientation touristique de Lausanne, qui table désormais sur le tourisme de loisirs et la gastronomie.
Dans ce contexte, le Lausanne Palace joue un rôle crucial avec son restaurant étoilé Michelin, sa brasserie, son café et ses autres points de vente.»
Comment a commencé votre histoire avec le Lausanne Palace ?
«Mon histoire avec le Lausanne Palace a commencé en 1997, lorsque je suis arrivé à l’École Hôtelière de Lausanne. À l’époque, ce fleuron illuminait déjà Lausanne de sa majesté. Nous admirions cet établissement avec nos yeux d’étudiants. Le diriger aujourd’hui est donc un véritable accomplissement.
Cet été a été une phase d’observation; désormais, l’heure est à l’action. Il n’est jamais simple de reprendre la direction d’un établissement chargé d’histoire, maisc’est un défi passionnant. Ma mission est de préserver son identité tout en faisant preuve de pragmatisme. C’est le début d’une formidable aventure.»
