Après Athletissima et les Jeux Olympiques, COTE Magazine a rencontré Mujinga Kambundji, la femme la plus rapide de Suisse et ambassadrice Hublot.
Quel sens donnez-vous au partenariat avec la maison Hublot, à ce moment précis de votre carrière ?
«Hublot est une maison à laquelle je m’identifie beaucoup. Ses liens avec le monde du sport et les athlètes de tous horizons me parlent. En tant que sprinteuse, le temps et sa mesure sont pour moi une composante indissociable du quotidien. Je porte d’ailleurs toujours une montre, lorsque je m’entraîne, mais aussi lorsque je participe à des compétitions. J’ai besoin de cet ancrage dans le moment présent.»
Justement, quel est le modèle que vous aimez porter en ce moment ?
«J’aime particulièrement la collection Classic Fusion, en taille de boîtier 33mm. Plus récemment, j’adore porter le dernier modèle de la collection, le Racing Grey Titanium Diamonds en 29mm. Cette montre bijou me plaît beaucoup, car elle est à la fois élégante, féminine et légère. Dans un univers très masculin et de premier abord éloigné des considérations esthétiques, j’aimerais prouver que l’on peut être à la fois sportive et féminine. Nous sommes une génération de sprinteuses qui aiment prendre soin d’elles-mêmes.»
A quoi ressemble votre quotidien de championne ?
«La vie d’athlète requiert évidemment une grande discipline quotidienne. Je m’entraîne généralement six fois par semaine. En plus des entraînements, je fais des séances de physiothérapie, d’ostéopathie et des massages entre deux et trois fois par semaine. En dehors des compétitions sportives où mes journées sont entièrement rythmées par l’entraînement, je collabore avec différentes marques en tant qu’ambassadrice.»
Quelle est votre plus belle victoire jusqu’à présent ?
«C’est une question difficile ! Car toutes les victoires sont belles. Je dirais que les titres et les médailles sont ce qui reste en mémoire. Ce sont de véritables reconnaissances après des années d’engagement et de travail. Si je devais citer les plus belles victoires jusqu’à présent, ce seraient le 200 mètres des Championnats d’Europe de Rome en juin, le 200 mètres aux Mondiaux de Doha en 2019, ou encore le 100 et 200 mètres en 2022 aux Européens de Munich.»
Quels souvenirs retiendrez-vous des derniers Jeux Olympiques, et d’Athletissima ?
«Dans les deux cas, je retiendrai l’ambiance et la passion du public. Aux JO, l’atmosphère du stade m’a apporté beaucoup d’adrénaline. A Tokyo, les Jeux sans public n’avaient pas la même saveur. J’adore ce moment où la pression monte et que l’on doit tout donner.
A Athletissima, même si le stade est plus petit, le public est composé en majorité de supporters suisses. On se sent porté par l’amour et les encouragements des spectateurs, c’est extraordinaire. Cette année, la compétition lausannoise a eu lieu juste après les JO, donc l’engouement était encore plus fort que d’habitude.»
Quelles sont les valeurs que vous souhaitez défendre à travers le sport ?
«La valeur que je souhaite promouvoir le plus, c’est le respect. Celui de ses concurrents, des organisateurs, du public, mais aussi de son corps, la base de la réussite. L’entraînement est dur et la victoire n’est jamais assurée, mais c’est le quotidien d’un sportif. Je suis reconnaissante d’avoir l’opportunité de vivre ce rêve chaque jour. Le plus important est de vivre le moment présent.»
Quel est votre prochain objectif ?
«Sportive de haut niveau, j’anticipe toujours le prochain défi, dès que la compétition s’achève. En athlétisme, nous avons la chance d’avoir des objectifs réguliers, que ce soient les Championnats du Monde, d’Europe, ou bien les Jeux Olympiques tous les quatre ans. Je me prépare actuellement aux Championnats d’Europe d’athlétisme en salle en mars 2025 aux Pays-Bas, ainsi qu’aux Championnats du monde en septembre 2025 au Japon. A chaque fin de saison, je garde cette petite flamme pour la compétition suivante. Je souhaite encore donner mon maximum car je sais que je peux encore me surprendre, repousser toujours plus mes limites, courir toujours plus vite !»