Cap sur le 85e Bol d’Or Mirabaud

Depuis sa première édition en 1939, le Bol d’Or a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable du calendrier sportif genevois. Cette année, la Société Nautique de Genève a prévu un format encore plus festif et convivial.

Plus importante régate du monde en eaux fermées, le Bol d’Or Mirabaud revient du 14 au 16 juin 2024 pour sa 85e édition. Depuis deux lignes de départ à Genève, l’une pour les monocoques et l’autre pour les multicoques, les concurrents naviguent sur le Léman jusqu’au Bouveret avant de faire demi-tour. Défi sportif qui requiert patience et habileté, cette traversée de 123 kilomètres est aussi un moment de partage qui réunit navigateurs aguerris et amateurs de voile.

Chaque année, le spectacle est au rendez-vous, avec un lac paré de voiles colorées dans une ambiance électrique. «Comme l’Escalade, le Bol d’Or est avant tout un événement fédérateur. Depuis 86 ans, il offre un cadre propice aux rencontres, à la fête, et promeut des valeurs humaines qui résonnent dans le cœur des Genevois» explique Yann Petremand, président du comité d’organisation qui compte 34 régates à son actif.

Cette année la Société Nautique de Genève a prévu de nombreuses animations en marge de la compétition. Pour la première fois, le village sera installé au Port noir, annonce Yann Petremand : «Nous souhaitons gagner en visibilité et être plus accessibles pour le public, avec le soutien de la Ville de Genève. Nous mettrons également un espace VIP à disposition de nos membres et de nos invités.»

Une bonne préparation, une fine connaissance du Lac et des vents locaux sont indispensables. Malgré tout, il reste difficile de faire des pronostics: si les règles du Bol d’Or n’ont pas changé depuis 86 ans, chaque édition est unique. Imprévisibles par essence, les conditions météorologiques, accompagnées d’un certain facteur chance, rebattent sans cesse les cartes d’une course où rien n’est jamais joué d’avance : « L’édition de 2019 est un très bon exemple: débutant très calmement avec très peu de vent, la course s’est transformée en à peine trente minutes en véritable cauchemar en raison d’une tempête. Lorsque l’on navigue, l’humilité face à la nature est impérative. Cette sagesse, ce respect et cette observation de la nature doivent être transmis aux futures générations, à travers des événements tels que celui-ci.»

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