Le Dr Jérémie Sœur dirige l’équipe de recherche de Cellcosmet depuis 2021. Docteur en biologie cellulaire et moléculaire, il nous dit tout des dernières découvertes en matière de soin de la peau.
Quel est votre parcours ?
J’ai rejoint Cellcosmet il y a 2 ans, après une expérience de plus de 15 ans dans l’industrie cosmétique. Au bénéfice d’un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire, j’ai mené différentes études et partenariats avec des start-ups biotech spécialisées dans la création de peau artificielle, afin de comprendre les effets de la pollution et du stress oxydant sur le tissu cutané.
A quoi ressemble votre quotidien ?
J’encadre les activités de recherche et innovation, et les affaires réglementaires. Nous développons de nouveaux soins à l’aide de formules innovantes. Ces dernières années, les considérations légales et réglementaires, notamment environnementales et toxicologiques, ont pris de l’importance dans le domaine de la cosmétique, la frontière entre médecine et bien-être étant de plus en plus ténue.
Le temps et le financement de la recherche sont des variables sur lesquelles Cellcosmet ne fait aucun compromis. Nous étudions ainsi depuis quelques années de nouveaux territoires scientifiques qui vont révolutionner l’ensemble de l’industrie.
Quelles sont ces découvertes ?
Les récentes études mettent en lumière l’importance du microbiome cutané, les microorganismes qui vivent sur et dans notre peau. Des bonnes bactéries qui y produisent des substances bénéfiques (postbiotiques). Propre à chacun, le microbiome aide la peau à nous protéger. Il ne peut remplir cette fonction primordiale que lorsque sa diversité et son équilibre sont maintenus.
Il a été aussi démontré que le milieu où l’on vit et notre style de vie (exposome) sont déterminants. Le stress, le manque de sommeil et d’activité physique, la malnutrition, la fumée, la pollution, les UV sont autant de facteurs qui perturbent l’équilibre du microbiome, avec un risque d’apparition prématurée de signes du vieillissement (taches pigmentaires, rides, etc.).
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Comment Cellcosmet intègre-elle ces nouvelles connaissances ?
La science et la recherche constituent l’ADN de Cellcosmet et j’ai l’ambition de poursuivre cet héritage. Née sur les rives du Léman, notre marque a bâti sa renommée sur l’adaptation de la thérapie cellulaire au monde cosmétique en créant une méthode révolutionnaire : la méthode CellControlTM. Celle-ci permet de préserver le pouvoir de notre ingrédient signature et de revitaliser la peau. Preuve de notre quête perpétuelle d’innovation, nos Extraits Cellulaires CytoPepTM sont aujourd’hui dix fois plus efficaces.
Complétées par le Complexe de Postbiotiques, nos formules renforcent la fonction barrière de la peau. Nous avons séquencé le microbiote de chacun de nos sujets d’étude avant et après une application prolongée de nos soins, afin de garantir qu’ils préservent et maintiennent l’équilibre d’un microbiome cutané sain.
Cellcosmet s’impose des standards suisses similaires à ceux de l’industrie pharmaceutique. Lorsque l’on achète un de nos soins, on achète un produit sûr, dont l’efficacité a été démontrée par des tests microbiologiques, dans le cadre d’une étude clinique.
Quelles sont les implications à plus long terme ?
Nous observons un changement de mentalité dans l’industrie cosmétique et chez les consommateurs, davantage centrés sur la santé de leur peau. Le vieillissement cutané est un processus naturel qu’il convient d’accompagner plutôt que de renier.
Dans les 5 prochaines années, nous proposerons des formules tenant encore plus compte des modes de vies individuels. Mon ambition serait que les données de nos clients-patients soient collectées en boutique et transmises à notre laboratoire pour qu’il crée une formule 100% personnalisée.
Parmi les autres défis, Cellcosmet s’assure que l’innovation ne se fait pas au prix de la durabilité. Nos formules contiennent au minimum 90% d’ingrédients d’origine naturelle, sont cruelty free et dépourvues de silicones, parabène, microplastiques et alcool volatile.