Douglas Kirkland commente ses photographies

La carrière de Douglas Kirkland est un concentré du meilleur de la pop culture des années 1960 à aujourd’hui. À 85 ans, ce Canadien expatrié à Los Angeles peut se targuer d’avoir photographié les plus grandes célébrités de son temps, et signé certains de leurs portraits les plus célèbres.

Marilyn Monroe nue dans un drap de soie, c’est lui. Brigitte Bardot jouant aux cartes à même le sol, cigarette à la bouche, encore lui. Les photogra- phies des tournages de Titanic, de 2001, L’Odyssée de l’espace ou de Out of Africa, lui également. La liste est longue, et commence par un cliché d’Elizabeth Taylor pour la couverture de Look Magazine, en 1961.


«C’était l’époque de Charlie’s Angels. Cette photo a été prise dans notre maison à Los Angeles. Farrah Fawcett voulait une séance photo à la Marilyn. Ses attachés de presse sont devenus fous, ils disaient ‘Tu ne peux pas faire une chose pareille !’ Je l’ai photographiée à de nombreuses reprises après ça. Elle était merveilleuse et assez brillante. Elle avait cette façon particulière de sourire, toujours avec la langue posée sur les dents.»

«J’ai pris cette photo alors que je conduisais Faye sur un plateau de tournage. Elle m’a dit qu’elle aimait la vitesse.
C’est ce que j’ai voulu exprimer à travers cette image. Je conduisais à une main et tenais mon appareil dans l’autre, c’était assez dangereux, d’ailleurs si on regarde bien je ferme les yeux sur la photo.»


«Nous étions au Festival de Venise. Elle avait étudié les photos de Gil Elvgren, elle est venue à moi avec l’idée de faire un livre de photos à la manière d’une pin-up. Elle est venue passer une semaine à Los Angeles, avec sa styliste et une valise remplie d’ac- cessoire. Nous avons bouclé le livre en cinq jours.»

«En parallèle de mon travail pour Look, je travaillais en freelance pour des compagnies de production. Les gens de United Artists m’ont appelé, ils étaient débordés par la présence des paparazzis qui voulaient photographier Brigitte Bardot et Jeanne Moreau sur le tournage d’Ave Maria. Ils ont demandé que je sois le seul photographe présent sur le tournage. Brigitte Bardot était très joueuse. Elle est venue dans ma chambre un soir… mais je n’étais pas là!»

«Nous devions commencer la séance à 7 heures. Elle est arrivée à 9h30. Après quelques essais, elle m’a dit ‘Il nous faut une bouteille de Dom Perignon, un drap de soie blanc et un disque de Frank Sinatra.’ En sortant de son salon d’habillage, elle a déclaré qu’elle voulait rester seule avec moi. J’ai senti que c’était une invitation à la rejoindre au lit. Mais j’étais un jeune homme qui avait grandi avec une éducation chrétienne dans une petite ville du Canada.»

 ©Crédit photo principale : Antonio Marin Segovia  

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