La médecine est traditionnellement très sectorisée. L’anatomie du plancher pelvien – communément appelé « périnée » – s’est ainsi vue divisée en trois compartiments dans les domaines de l’urologie, de la gynécologie et de la coloproctologie. Cependant, d’un point de vue fonctionnel, cette région du corps se doit d’être considérée comme une seule et même unité. Aussi, avec l’avancée de la médecine, les spécialistes tendent à envisager cet ensemble de manière plus transversale, avec une approche multidisciplinaire permettant une prise en charge globale.
C’est de la conscience de ces enjeux qu’est né le Centre du plancher pelvien de la femme. Forts de leur amitié de plus de 20 ans, les Dre Isabelle Kaelin Gambirasio et Prof. Bruno Roche ont souhaité combiner leur expertise en vue d’améliorer le bien-être des femmes.
Les pathologies qui concernent le plancher pelvien sont des troubles fonctionnels qui impactent avant tout la qualité de vie. L’aspect psychologique dans la résolution de ces troubles s’avère ainsi essentiel pour redonner une fonction et une intégrité au corps de la femme. C’est pourquoi, au Centre du plancher pelvien de Genève, la femme est au centre du processus décisionnel. « Se sentir actrice permet à la femme de mieux vivre sa pathologie et de prendre des décisions éclairées » expliquent les Dre Kaelin et Prof. Roche.
Le processus de guérison est ici centré sur l’humain. Après un interrogatoire précis visant à diagnostiquer les troubles, un plan de traitement personnalisé est établi, en accord avec la patiente.
Dans 80% des cas, ces traitements sont conservateurs. Ils font appel à la physiothérapie, à la rééducation mais aussi au rééquilibrage de l’hygiène de vie. Les interventions chirurgicales, ne sont pratiquées qu’en dernier lieu, si nécessaires.
Le tabou qui entoure les troubles du plancher pelvien doit être combattu. Alors qu’une femme sur deux souffre de problèmes d’incontinence au cours de sa vie, 30% des femmes doivent subir une intervention chirurgicale pour une affection du plancher pelvien (souvent incontinence ou prolapsus).
En parler constitue, selon les médecins du Centre, la meilleure prévention. Chez la femme, des discussions sur la voie d’accouchement adéquate, ou encore les types de physiothérapies post-partum permettent bien souvent de prévenir les pathologies liées au plancher pelvien.
Centre du Plancher pelvien de la femme
Chemin des Grangettes 7, 1224 Chêne-Bougeries
+41 22 305 02 80
hirslanden.ch/grangettes
